Wouuahou, ce n’est pas le premier footing que je fais mais c’est la 1ère fois qu’au fur et à mesure de mon parcours, j’y fais un parallèle avec ma vie.
Je dois écrire tout ce qui m’est passé par la tête pendant cet effort avant que cela m’échappe car j’en suis moi-même encore sous le choc ^^
1° / Je suis partie courir car j’avais un gros besoin de me défouler, j’avais beaucoup de colère en moi. J’avais juste une envie : me libérer de cette colère ou peut être juste me libérer du jugement de cette colère (la culpabilité, la honte qui aiment bien s’y rajouter). Bref, je ne sais pas clairement ce que je cherchais mais il fallait que je coure ! Et assez vite, je me suis rendue compte qu’en fait, cette colère n’était pas un problème, je pouvais même m’en servir pour courir plus vite ! Plus longtemps ! (même après avoir trop mal dormi !!) Et finalement, en observant ça, la colère s’est transformée au fur et à mesure en gros kiff de footing !
2°/ C’est également la 1ère fois que je cours en me disant que je courais vers la vie que je voulais. Je peux vous dire que quand on se dit ça, on n’a pas du tout envie de s’arrêter et là idem, ce n’était plus avec de la colère que je courais mais avec de la motivation, de la rage même !
3°/ J’ai aussi remarqué que parfois j’accélérais ou ralentissais ma cadence, parfois même je me demandais si j’allais arrêter ou continuer. Et là bim, ça m’a fait tilt ! Dans la vie c’est pareil non ? Parfois, c’est super simple, tout va à merveille, on nage dans le bonheur (dans la course on a l’impression de voler !), parfois c’est plus dur, il y a des difficultés, des obstacles à surmonter, on se demande si on va y arriver, (est-ce que je m’arrête de courir ?, j’en peux plus, j’en ai marre) .. Et pendant ma course, j’étais cool avec moi-même, je me disais que j’avais le droit de ralentir, voire même d’arrêter de courir, après tout marcher c’est avancer non ? Je me suis même dit qu’on avait le droit de s’arrêter un instant aussi, le temps de faire le point, de choisir le chemin que nous voulons prendre …
4°/ Dans la continuité du point précédent, j’ai même remarqué qu’on pouvait se tromper de chemin et qu’on arrive toujours à se retrouver malgré tout . Et encore, je ne dirais pas « se tromper », je dirais plutôt « essayer » un chemin qui finalement ne nous convient pas (mais il faut l’emprunter pour être sûr ^^). Et parfois, changer un peu sa trajectoire permet de découvrir de nouveaux sentiers que l’on aurait jamais vus si on ne s’était pas ouvert à d’autres possibilités. Dans mon cas, j’aime bien suivre les balises d’un circuit tout fait. C’est mon petit délire, mon jeu est de trouver toutes les balises, j’essaye des chemins, je vois une croix, je fais demi-tour et et je finis par les trouver, un vrai jeu de piste ! Mais je ne sais pas pourquoi, il y a toujours un moment où je ne les trouve plus, alors je vais au pif et peu importe où je vais, je retrouve toujours le chemin ! J’en suis donc arrivée à cette petite conclusion : peu importe le chemin, même en prenant des risques et en tentant des nouvelles expériences, on ne se perd jamais.
Voilà voilà et bien je ne pensais pas qu’un simple petit footing allait m’en apprendre autant
Et vous, avez-vous des activités où vous faites des parallèles avec votre vie et qui vous motivent ?